Le contrat de travail temporaire, communément appelé intérim, est un contrat de travail atypique, présentant de nombreuses similitudes avec le CDD (motifs de recours, durée, sanctions etc…)
Comme tout contrat précaire, ce type de contrat est particulièrement encadré par la loi, et a été récemment modifié par les ordonnances du 22 septembre 2017.
Les cas de recours au contrat de travail temporaire (CTT) sont identiques aux cas de recours aux CDD, à l’exclusion du recrutement des ingénieurs et cadres en vue de la réalisation d’un objet défini.
Ainsi, il sera possible de recourir au CTT dans les cas suivants :
Il est interdit de recourir au CTT :
Il faut bien garder à l’esprit que tout comme pour le CDD, le contrat de travail temporaire, quel que soit son motif, ne peut avoir pour objet ou pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Les règles relatives à la durée de la mission sont identiques à celles du CDD.
Ainsi, le contrat de travail temporaire comporte en principe un terme précis, qui est fixé dès la conclusion du contrat, et sa durée maximale ne pourra pas excéder, renouvellements compris, une durée maximale (en général 18 mois, sauf cas particuliers).
Par dérogation, le CTT peut dans certains cas, ne pas comporter de terme précis. Il est alors conclu pour une durée minimale et a pour terme la réalisation de l’évènement pour lequel il a été conclu.
Pour plus de précisions sur les durées du CTT, il convient de se reporter à notre rubrique Contrat de travail à durée déterminée.
Oui, à la différence du CDD, le terme du contrat d’intérim peut être aménagé dans deux cas :
Comme pour le contrat de travail à durée déterminée, un délai de carence est imposé en cas de succession de contrats de travail temporaire sur le même poste.
Ce délai est égal au tiers de la durée du précédent travail si cette durée est supérieure ou égale à 14 jours, et à la moitié de la durée du contrat initial, renouvellement inclus, si cette durée est inférieure à 14 jours.
L’intérimaire reçoit en fin de mission une indemnité de précarité égale à 10% de la rémunération totale brute due pendant la durée du contrat.
Cette indemnité ne sera toutefois pas versée dans les cas suivants :
Lorsque l’entreprise utilisatrice continue de faire travailler un intérimaire après la fin de sa mission, sans avoir conclu avec ce dernier un contrat de travail ou sans nouveau contrat d’intérim, ce salarié est réputé lié à l’entreprise utilisatrice par un CDI.
Si le salarié exerce les mêmes fonctions, la durée de sa mission sera déduite de sa période d’essai éventuellement prévue dans son contrat de travail.
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